Passez les portes du Sanctuaire et donnez vies à vos projets les plus fous en devenant les héros du monde de demain. Bravez le Fléau des Ombres, repoussez les ténèbres jusque dans les limbes et mettez la lumière sur les antiques secrets du continent et de son histoire tragique. Du haut de la fabuleuse cité volante de Raziel ou au cœur du champ de bataille, œuvrez pour redonner vie à ce monde tourmenté et sur le point de s'éteindre.

Nobles diplomates, féroces guerriers et aventuriers acharnés, il est temps pour vous d'entrer dans la légende. Gare à vous toutefois, car la déroute se cache derrière chaque opportunité.

Sanctorum ouvre enfin ses portes. Découvrez la bêta ouverte et rejoignez l'aventure !



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Grabuge au marché {Pv Joshua Alberton}

Mar 27 Juin 2023 - 23:20

Il y a fort, fort longtemps, vous autres fées de la nature étiez nombreuses, nous a un jour conté Sylvia ; mes ancêtres vivaient alors en communautés réduites mais heureuses, en harmonie avec la nature.
Puis vinrent les humains et ces derniers, héritiers du savoir des elfes, se sont étendus à travers le continent à une vitesse folle, s'installant sur les terres libres et, contrairement aux elfes avant eux, chassant les fées de leurs habitats au lieu de faire des concessions et de cohabiter avec elles.
Aujourd'hui encore, de nombreux humains refusent de coexister avec nous, nous trouvent énervantes ou nous considèrent comme une menace, très certainement à cause de notre affinité à la nature et à la magie.
Aujourd'hui encore, mon existence les contrarient.

Je suis étendue au sol, sur mon ventre, mains liées dans le dos, de nombreux murmures se faisant entendre autour de moi : ceux de la foule de curieux assistant à mon humiliation.

Je me suis sentie chanceuse en arrivant en ville ce matin, non seulement car il fait beau et chaud mais aussi, et surtout, car c'est jour de marché, c'est à dire une occasion en or de vendre mes herbes médicinales.
Je me suis faufilée à travers la foule, entre tentes et étals, me suis assise sur un tonneau vide et, comme les autres marchands aux alentours, ait commencé à vanter ma marchandise. J'ai souris, évidemment ; aguiché, c'est sûr ; et six hommes sont venus me faire la conversation, trois ont même acheté.
Une vieille dame est venue chercher conseil vis à vis de son rhumatisme, une mère m'a montré son fils souffrant d'insomnies, et elles aussi ont acheté.
Puis sont venus trois miliciens.

J'ai remarqué, oui, ces yeux posés sur moi, suspicieux, mécontents, mais ces regards ne sont en rien inhabituels et je ne pensais pas que quelqu'un me dénoncerait à la milice, ne m'attendais aucunement à être arrêtée.
Jeunes, quoique plus âgés que moi, ces trois horribles miliciens sont arrivés sur moi et m'ont malmenée sans hésitation ni avertissements, m'ont mise au sol sans aucune délicatesse et m'ont attaché les mains dans le dos.
Juste parce que je suis une fée.

Qu'allons-nous en faire, a demandé l'un d'eux, et comme aucune de ces trois brutes n'avait l'autorité nécessaire afin de décider de mon sort, l'un d'entre-eux est allé chercher un certain marquis, qu'ils savaient en ville ce matin.

Je lève doucement la tête vers la foule, nez en sang parce que j'ai osé résister, poignets douloureux car cette satanée corde est trop serrée, et observe ; discerne ces nombreux sourires satisfaits, ces visages apaisés, comme si mon arrestation venait de les sauver d'un terrible destin.
Je suis soulagée qu'ils l'aient attrapée, souffle une bonne femme, elle disait vendre des herbes, en affirme une autre avec méfiance, et me voici devenue le centre des conversations. Par contre, aucun de ces satanés humain ne semble remarquer ma détresse, remarquer cette profonde tristesse peinte sur mon visage ou mes yeux humides.

À côté de moi, un milicien observe ma lame, confisquée, comme mon arbalète et tous mes biens ; l'autre, lui, fouille dans mon sac, curieux sans doute de
voir ce que je transporte durant mes voyages.
Tu crois qu'elle va nous lancer un sort ?
Le milicien semble assez inquiet.
L'autre hausse ses épaules.

Si ce fameux marquis, mon juge, décide également que mon existence est un crime, je serai en effet forcée de leur lancer un sort ; mon parfum saura bien endormir l'entièreté de la foule et il ne me restera plus qu'à m'enfuir.
Je préfèrerais tout de même ne pas avoir à subir ces injustices.

Sylvia.. avons nous vraiment encore une place en ce monde ?


/







Lylie
Sanctimes : 1669
Lylie
APATRIDE

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Mer 28 Juin 2023 - 11:17
Le Marquis avait attendu que la milice locale n'ai quitté la pièce pour commencer à pester l'espace de quelques instants. Il se leva ensuite, indiquant à Léopold qu'il reviendrait rapidement, l'histoire serait vite bouclé et l'Ordre pourrait reprendre sa marche. Il était épuisé, à l'instar de ses hommes, et ses jambes lui faisaient savoir sans vergogne. Les soins de la sorcière l'aidait, c'était certains, mais ils étaient encore insuffisants pour réellement le remettre en état, sans doute ne voulait-elle pas trop vite le rétablir pour continuer à lui soutirer moults richesses.

Même si le terme était inexact, M. Alberton avait fuit Aurore et toute l'aristocratie qui lui sortait par le nez, il était las de toutes ces mielleries qui ne cachaient qu'un poison néfaste, de cette passivité méprisable cachant une crainte trop honteuse pour être avoué. Alors il avait ordonné un entraînement sur le terrain à son ordre de Pénitent. Pas directement au cœur de la Malombre, mais à sa lisière à plusieurs jours de la capitale, là où elle continuait à s'étendre avec une lenteur effrayante. Un calme plat avec la plus violente des tempêtes. Mais ce calme était suffisant pour instaurer une légère confiance dans le cœur des hommes, un repos que ni ses hommes, ni lui n'arrivaient à accepter. Ils se tenaient sur un pied de guerre permanent car la menace pourrait attaquer n'importe quand.

Ainsi, c'était dans le désir d'échapper à son rang de noblesse qu'il était partie, qu'il avait parcouru les landes en compagnie de ses frères et sœurs d'armes. L'entraînement, qui avait davantage ressemblait à une véritable bataille tant les créatures sortant de la brume mortelle furent violentes, fut une réussite en demi teinte. Aucun des Pénitents ne perdit la vie, mais plusieurs furent gravement blessés et l'un dû être amputé d'une jambe trop salement amoché, où la corruption commençait déjà à se répandre. Depuis, le souffrant voguait entre l'inconscience et une forte fièvre. Joshua ne donnait pas cher de sa peau mais il laissait Sa Sainteté décidait de son sort. Celui-ci serait juste, et s'il était l'heure pour cette ouaille de monter au ciel, alors il l'accepterait.

Mais voilà qu'un milicien vint à toquer à la porte de sa chambre d'auberge, clamant qu'une vile pourriture essayait de corrompre les saintes âmes du village au marché. Une fée doublée d'une sorcière à n'en point douter, avait-il scandé, ne laissant pas réellement d'autres choix au Marquis que venir apporter le jugement d'une telle créature méritant, d'après ses dires, une mort immédiate.

D'un pas agacé, M. Alberton suivit le milicien tout en prenant déjà la décision du futur jugement. S'il voyait une réelle sorcellerie, alors elle serait poussé à l'exil loin d'ici ou, si elle tentait de se défendre, sa lame vindicative la décapiterait. Autrement, elle serait libre. Les fées n'avaient rien de si démoniaque, et puis, il avait bien d'autres chats à fouettés qu'une joueuse de tours taquins. Contrairement au milicien affolé, lui marchait plus lentement, principalement à cause de son corps qui l'empêchait de réellement presser le pas.

Lorsqu'il arriva sur place, il dû se frayer un chemin au milieu de la foule bien trop dense à son goût, voilà que tous observaient comme des misérables la prisonnière. Une fillette jetée au sol et attachée de toute part par des liens bien trop serrés rien qu'à voir la rougeur de la peau. Un rapide coup d'œil lui suffit à lire la détresse dans le regard de la gamine, rien n'y transpirait la méchanceté. Néanmoins, il préférait toujours restait prudent face à de potentiels brigands. Il se pencha vers elle, posant un genou qui craqua à terre tandis qu'il lui semblait reconnaître ce visage.

Oh oui, il la reconnaissait. Elle était bel et bien une fée si ses souvenirs étaient bon, bien qu'il ne se souvienne plus de son nom. De son ceinturon il prit son couteau et trancha les liens, libérant les mains puis les jambes de la prisonnière. Derrière, des voix stupéfaites s'élevèrent, et quelques injonctions se firent entendre bien que personne n'osa réellement remettre en question son acte de délivrance. Il se redressa enfin, se tournant vers la foule. Vous devriez avoir honte d'ainsi traité une fière guérisseuse qui aida les citoyens de cette nation lorsque la Malombre se répandit.Sa Sainteté ne pousse-t'elle pas à accepter autrui malgré ses différences ? Et voilà qu'il suffit que vos yeux se pose sur une fée pour aussitôt vouloir l'emmener au bûcher et j'oses espérer pour vos âmes que vous vous repentirez auprès du Seigneur avec que la nuit ne tombe. Sa voix grondait, résonnait sur la place tandis que ses yeux luisait d'une lueur jaune, la même que l'aura qui se formait autour de lui. M. Alberton parlait en usant de sa divine bénédiction, s'adressant directement aux cœurs des villageois présent avec la sévérité qui lui était sienne.

Et de grâce, que quelqu'un l'aide à se relever. Finit-il enfin par dire de sa voix normal, attendant que l'un des miliciens ou n'importe quelle âme un tant soit peu charitable n'aide la pauvre demoiselle à retrouver sa dignité. Rendez-lui ses biens et débrouillez-vous pour réparer votre injustice auprès d'elle.
- Très bien Marquis. Milles excuses . . .
- Ce n'est pas à moi que vous devez les adresser.

Tout penaud, les miliciens se tournèrent vers la fée que l'un d'entre eux avait été à relevé si elle l'acceptait. Puis, dans une gêne immense mélangeait à un certain dégoût qu'ils essayaient de dissimuler pour faire bonne figure, ils s'excusèrent.

Cela faisait longtemps, jeune fille. Je vois que vos affaires ne vont pas au mieux.
Joshua Alberton
Sanctimes : 1170
Joshua Alberton
CONTINENTAL

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Mar 11 Juil 2023 - 15:45

Ainsi donc, voici ce fameux marquis. Je ne suis pas certaine mais.. ce faciès, ce crâne chauve.. ais-je déjà rencontré cet homme ? Il arrive en tout cas à ma hauteur et sort un.. un couteau ? Que veut-il faire avec.. non.. non, non..
Oh. Il me débarrasse de mes liens. J'ai eu peur pour rien. Je me sens bien bête... Qui plus est, il fait maintenant la morale à la foule comme aux miliciens et vante même mes mérites comme s'il me connaissait bien.
Où nous sommes nous donc rencontrés ?

Je me relève avec l'aide d'un milicien, visiblement mécontent même s'il essaie de le cacher, yeux encore humides, et vais immédiatement recouvrer mes affaires ; arrache mon sac de voyage des mains de l'un de mes bourreaux et le glisse sur mon dos, à l'instar de mon arbalète et de ses carreaux, arrache ma lame des mains du second et la remet à ma taille.
Pas touche à mon bardas !

Pendant ce temps, les trois miliciens se voient forcés de s'excuser et même si ces fameuses excuses n'ont rien de sincère, les savoir vraisemblablement frustrés, si ce n'est humiliés, de devoir courber l'échine devant moi m'arrache un sourire satisfait et, il faut bien l'avouer, hautain.
Heh.

Je retourne en sûreté, à savoir aux côtés du marquis, sans même leur adresser un mot, et, encore une fois, ce dernier confirme que nous nous sommes déjà rencontrés. Cela faisait longtemps, affirme le vieil homme. Guérisseuse, venue en aide aux victimes du malombre : vu la manière dont il m'a décrite à l'assemblée, mes sœurs et moi avons dû le secourir d'une manière ou d'une autre. Sylvia, avec l'avènement des ombres, nous a encouragées a offrir notre assistance à ses victimes, civils ou soldats, en leur proposant vivres, herbes
et remèdes ; c'est sans doute ainsi que j'ai rencontré cet humain.

J'avoue avoir connu mieux.

Je soupire, et lance un oeil aux alentours : la foule commence doucement à se disperser et si les mots du marquis semblent avoir su en toucher certains, d'autres, mécontents, continuent de murmurer leur irritation.
Je suis bien contente que ces gens aient été remis à leur place, surtout en ce qui concerne ces valeurs religieuses que peu semblent appliquer, mais mon sauvetage a malheureusement un prix.

Je crains que me venir en aide n'ait entaché ta.. votre.. réputation.

Je veux m'excuser, même si rien de tout ceci n'est ma faute, mais aucun mot ne sort de ma bouche. Je suis sûre que ce monsieur savait qu'en me venant en aide, il s'attirerait l'ire des masses. Je n'ai aucune envie d'être désolée d'être une fée, aucune envie d'être désolée d'être venue dans cette ville ou d'avoir été sauvée.
Puis ce monsieur n'a sûrement aucune envie de me voir me lamenter ainsi.
Je frotte le sang coulant de mon nez d'un revers de la main.
Je me tourne vers le marquis est lui offre un sourire.

Merci.

Un merci vaut bien mille pardons, comme disait souvent Sylvia, autant donc lui cacher ma culpabilité et me montrer reconnaissante.

Si je puis vous être utile en quoi que ce soit, je suis à votre disposition.

Je ne crois pas qu'une petite fée comme moi puisse être d'une grande utilité à un marquis mais je suppose que c'est l'intention qui compte ; au pire, je pourrais lui fournir des herbes à thé ou l'aider avec un éventuel mal de dos.
Je ne connaîtrai jamais la vieillesse mais cette dernière, apparemment, apporte bien des maux que ma magie pourrait-

Oh !

Ça y est, je me souviens maintenant, vaguement, de notre rencontre.. j'ai même son nom sur le bout de la langue.. c'était.. c'était... ah !

Monsieur Bareton !


/







Lylie
Sanctimes : 1669
Lylie
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Mer 12 Juil 2023 - 22:07
Je n'en doutes pas. Ses mains se croisèrent dans son dos, venant retrouver sa raideur militaire habituelle. Il n'observait pas la fée mais la foule commençant à se disperser, foudroyant d'un regard glacial ceux qui osaient murmurer quelques injures envers la demoiselle. Il ne tolérait pas un tel comportement, tout simplement inacceptable et il le faisait savoir sans un mot. Et si certains villageois semblaient ne pas s'en soucier réellement, les gardes eux, n'osaient pas montrer un quelconque signe d'irrespect.

Sa réputation ? Il s'en moquait bien. Son nom était déjà mal vu par l'aristocratie, sorte de blague ambulante pour ces nobliaux vautrés dans le luxe. Quand à ceux que penser de lui la paysannerie, c'était dû pareil au même, seul la manière dont les Adrickois le voyaient lui importer. Les autres n'avaient aucunes importances. Il quitta du regard ce qu'il reste d'une foule dense, à peine quelques âmes devenues silencieuses observant la suite des évènements. C'est vers la fée que ce dernier ce porta. Seul le regard de sa Sainteté m'est précieux. La réputation que peuvent m'attacher ces intolérants m'est égal, je n'ai rien à leur prouver.

Vous n'avez pas à me remercier. Ils n'avaient pas à vous arrêter. Le marquis avait même l'impression que c'était à lui de demander pardon au nom du Cyrordal et de remercier la dame qui restait courtoise et n'usait pas de ses dons pour chercher vengeance. Mais il n'en fit rien, les courbettes et courtoisies qui s'étiraient en longueur n'aguichaient aucunement son cœur. Alberton préférait être direct et franc, quitte à paraître froid si nécessaire.

Déjà, il se préparait à quitter les lieux, maintenant que le problème était résolu, le marquis n'avait plus rien à faire ici. Puis, ses hommes devaient l'attendre pour reprendre la marche. Néanmoins, la fée proposa ses services d'une manière qui l'amusa presque, bien que son visage ne trahit aucune émotion. Il était de trois-quarts à elle, un pied en avant pour élancer sa marche, cependant, il resta un instant ici. Alberton, Marquis Joshua Alberton. Mais ne vous en excusez pas, j'ai moi même oublié votre nom. Notre dernière rencontre remonte à quelques années et ma mémoire n'est plus ce qu'elle avait pu être. Quand à votre proposition, je l'accepte bien volontiers. Plusieurs de mes soldats furent blessés suite à des risques avec les créatures de Malombre, vos talents seront des plus utiles.

Des maigres souvenirs qu'il lui restait de leur dernière rencontre, elle s'était montré guérisseuse hors paires envers les villageois blessés fuyant Saint-Adrick. Et, pour sûr, cette dame ci n'utilisait pas une magie impie tout droit venir de l'antre du damné pour guérir, pas comme la sorcière.

Sans perdre plus de temps, il se mit en route vers la chambre qu'on lui avait offert comme simulacre de bureau pour le jour et la nuit qu'il passerait ici avant de retourner vers Aurore. Léopold l'attendait, puis ils retourneraient ensemble vers le campement à l'extérieur du village, sur une colline à quelques centaines de mètres.

Patientez un instant. Trois Pénitents m'attendent à l'intérieur, nous prendrons ensuite la route du reste de l'Ordre. Sans réellement attendre de réponse, il ouvrit la porte de la bâtisse et retrouva rapidement les siens. Il expliqua succinctement la situation, principalement à Léopold qui fut ravie d'entendre parler de cette fée qu'il avait également rencontré. Ses soins seraient les bienvenues, car si aucun des survivants n'étaient mourants, des blessures n'en restaient pas moins graves et handicapantes pour le retour. Peut-être finalement n'auraient-ils pas à amputer de jambe une fois revenu à Aurore.

La discussion fut relativement rapide, bien qu'ils eurent à reprendre les affaires et documents sorties et en pleine étude. Ainsi, c'est bien cinq minutes qui s'écoulèrent avant que la porte d'entrée ne s'ouvre à nouveau, laissant les quatre soldats retrouver la chaleur de l'extérieur.
Joshua Alberton
Sanctimes : 1170
Joshua Alberton
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