[Quête Périlleuse] - L'Yselien Fou Soren | Novae | Geb | Beryl | Kierra

L'YSELIEN FOUAttention c'est compliqué

L’air est quelque peu étouffant, dans cette ruelle de la capitale Ascyléenne. Loin de l’image flatteuse et pérenne d’un royaume paisible, vous posez plutôt le regard sur une misère palpable. Des maisons s’enchevêtrent dans un chaos à peine mutin, des bicoques s’empilant de gauche et de droite si haut que vous avez presque l’impression que les façades tentent de se rejoindre. Arpentant cette route dont les pavés ont été prélevés, vous peinez à cacher votre surprise, voire votre dégoût. A moins d’être féru d’histoire, jamais vous n’aurez pu imaginer qu’une telle pauvreté se cachait si proche du pouvoir diplomate à l’origine de Raziel.

Néanmoins, l’heure n’est pas à la réflexion. A force de marcher, vous arrivez aux abords d’un bâtiment à la façade légèrement inclinée vers l’avant, comme si cette dernière menaçait de s’effondrer au prochain caprice du vent. Bien que l’écriture ait été partiellement effacée, la pancarte clouée au-dessus de la porte vous confirme que vous êtes arrivé à bon port. « Atelier Fleming, des réparateurs et facétieux façonneurs », est-il écrit. L’endroit ayant été décrit par l’Yselien fou, assurément. Un dernier coup d’œil vers la ruelle, et voilà que vous remarquez au loin la silhouette quasi immobile d’un vagabond couvert d’un drap, ce dernier dormant à même le pavé. Le temps a beau être clément, sa présence ici demeure incongrue, traduit la misère que les malheureux ressentent dans ce coin du monde.

D’un pas confiant, vous décidez d’entrer dans l’atelier. La porte s’ouvre d’un grincement léger, rapidement rattrapé par le son d’une cloche qui chute sur le plancher. Au moins, votre présence n’est plus une surprise. Eclairé par les lueurs faiblardes de quelques cierges en fin de vie, vous découvrez une boutique pour le moins classique. Etroite et parcourue d’étagères où dorment quelques vieilleries, toute l’attention semble converger vers un comptoir, derrière lequel se trouve un homme dont le buste et la tête dépassent des limites du bois. Ce dernier n’a pas lâché des yeux votre groupe depuis votre entrée de la boutique, bien que vous ne ressentiez aucune animosité. Sûrement est-il simplement curieux de savoir ce qu’un groupe si particulier vient faire dans sa modeste échoppe ?

Un sentiment étrange secoue votre échine, Beryl. Vous qui êtes habitué à flairer le sang et ses propriétés à des lieues êtes incapable de ressentir quoi que ce soit, comme si quelque chose rôdait dans l’air, un genre de brouillard épais bien plus original que de la simple poussière. Il en va de même pour vous, Novæ, votre instinct de chasseresse vous impose une petite pointe d’adrénaline, bien qu’a priori la situation demeure complètement normale.

« Salutations, honorables voyageurs ! » Dit alors l’homme derrière le comptoir, qui vous frappe de par sa banalité. « Veuillez excuser mon silence, peu de gens prennent le temps de visiter notre atelier, ces derniers temps. A l’exception de voleurs, bien sûr. V-Vous n’êtes pas des voleurs.. si ? » Immobile, il vous regarde sans jugement, encore que sa voix monotone vous donne l’impression qu’il n’est pas totalement honnête avec vous. Il se contente de sourire, son regard oscillant sans cesse entre Soren et Kierra.

Vous prenez ainsi possession de la boutique, laissant votre attention lézarder un peu partout. Il vous revient bien sûr de vous focaliser sur un aspect, d’en extraire tous les mystères. Les étranges rouages et outils disséminés un peu partout sur les étagères, l’étrangeté manifeste de ce vendeur, cette inexplicable sensation de malaise qui s’empare de vous. Les composants exhibés en boutique ne vous paraissent pas particulièrement fabuleux, encore qu’aucun d’entre vous ne possède réellement de connaissances en ingénierie Yseliénne. De toute évidence, si outils rares il y a, ces derniers ne sont pas montrés fièrement.

Vous remarquez alors qu’à droite du comptoir se trouve une porte en bois amenant vers les entrailles de l’atelier. Sûrement même vers le cœur battant d’où sont réparés les breloques. Vous jurerez d’ailleurs pouvoir entendre le bruit des ouvriers encore au labeur.

Pour l’heure, vous naviguez dans le flou et l’incompréhension. Cette boutique a effectivement l’air malfamée, mais pas au point de former un groupe pour en percer les mystères. Qui sait, peut-être que toute cette histoire n’est en réalité due qu’à de simples hallucinations de la part d’un automate défectueux ? Peut-être n’y a-t-il ici rien de plus que de la poussière et des engrenages.

Et pourtant, si d'aventures vous questionnez l'apprenti magistère sur son ressenti présent, sûrement répondrait-il que quelque chose de mauvais se cache, des traces de magie profane juste assez fortes pour être ressenties par Galweg.

HRP

Début de la phase d'exploration !
Nombre d'indices débloqués : 0/5

Le but de cette phase est de vous permettre d'introduire vos personnages dans la scène, de communiquer entre vous, de poser des questions et d'examiner certaines choses. Vous n'avez pas besoin de jet de dés, si quelque chose vous interpelle il suffit de le mentionner dans votre réponse.

Vous disposez chacun d'un tour, suite à quoi le compte MJ viendra faire progresser la quête. L'ordre de réponse pour les tours à venir sera défini par celui du premier tour, vous êtes toutefois libre de le changer à votre guise selon ce que vous pensez être pertinent.

Dans l'idéal, privilégiez les réponses relativement courtes (environ 500 mots max sauf si vraiment il y a du gros contenu important) de même, n'hésitez pas à traiter ce RP en priorité dans votre activité pour qu'on puisse avancer rapidement !

Si vous voulez un peu d'aide (c'est la première quête on autorise), les deux principales actions à faire seraient à priori de la perception (observation du décor, relevé d'indices, conclusions et compagnie ) sur la boutique, l'environnement, le personnage ou n'importe quoi présent dans le topic ou de la communication (entre vous ou avec le PNJ.)

Bonne chance à vous ! pathetic

Quête périlleuse : L'Yselien fou
ft. Soren♥, Novae, Geb, Kierra

Le chemin fût long sans vraiment l'être, parsemé d'arbres et de flaques d'eau. Le temps morose ne changeant en rien mon complet désintérêt pour tout ce qui à put se passer autour de moi durant ce moment, rien. La calèche préparée pour le déplacement ne m'offrant qu'un doux bercement au fur et à mesure du voyage, mon corps immobile ne connaissant de vie que lorsque mes paupières se mettaient à cligner.

L'affaire sordide me poussant à sortir de mes terres ainsi pourrait bien être d'une complète absurdité mais l'on ne peut jamais être certains. Loin de moi l'idée de porter Carrylton ou les Yséliens dans mon cœur mort, je dois bien admettre que cette étrange technologie a eu le mérite d'attiser ma curiosité. Néanmoins, n'ayant pas spécialement envie de m'aventurer seul et risquer ma vie pour une pointe d'avidité de savoir, j'ai songé à envoyer une lettre à de potentiels alliés de poids. L'une pour la Capitaine Ozterane, l'autre pour la Ratée avec du potentielle. Une occasion rêvée pour découvrir son avancement. Les invitant tout deux à se joindre à moi, sur place, en face de l'atelier. Faisant brièvement mention des rumeurs sur les récents évènements.

~~~

- Novae, voici la Capitaine Kierra, de l'armée Ozterane. Elle se joindra à nous dans cette "enquête". Je vous laisse faire connaissance si vous le désirez. Je rentre, il semblerait que nous ne soyons pas seuls de toute manière.

Un bref regard vers un autre groupe de personnes non loin de nous, je rentre enfin dans l'âtre et vient saluer le commerçant avec politesse, cachant le désarroi de sentir mon odorat bloqué par une étrangeté. L'état de ruine de la boutique ne m'effleurant qu'à peine, songeant l'espace d'un instant qu'il ne s'agit là que de l'état actuelle de Carrylton.

- Aucunement voleur, juste curieux pour ma part. Ilyren ne possède pas beaucoup d'artisans tels que vous alors vous voyez ma curiosité centenaire comblée. Voyez-y comme un intérêt pour votre art qui ne demande qu'à être rassasié.

Un bref clin d'oeil dans sa direction, je commence à regarder autour de moi, voguant ça et là dans la boutique tout en restant en alerte, observant chaque recoin discrètement dans l'espoir de trouver divers endroits où la poussière aurait été troublée dans son repos ou des toiles d'araignée brisées. La boutique est en ruine et sert probablement de façade mais peut-être cache-t-elle des secrets de passages ou d'objets déplacés.

FRIMELDA

Résumé:

L'Yselien fouDébut juin 1052.

L'odeur d'une nature presque trop impeccable te chatouille le nez alors que ton regard se perd sur le paysage. Plus tu avances vers ta destination, moins l'odeur est présente, masquer par l'affreux parfum d'un village malfamé, alors que ce dernier commence tout juste à apparaître dans ton champ de vision. Le fessier vissé à la selle d'un cheval de fortune, dont la robe noisette se teinte de terre sèche, tu laisses tes yeux se poser sur Galweg non loin de toi.

Tu ne sais pas exactement pourquoi il a tenu à t'accompagner, mais après tout, cela ne te regarde pas tant que cela. Tu es ici pour enquêter et apporter des réponses à Raziel. C'est un ordre après tout, et il ne te plaît pas de rester dans le ciel à attendre une mission contre les ombres. Tu as besoin de bouger, d'adrénaline, de t'occuper l'esprit et les mains.

Tu ralentis la cadence, écoutant sans vraiment y prêter attention le bruit des sabots du canasson résonner sur les pavés sales. Tu descends de ta monture, et par réflexe, aides Galweg à le faire aussi, avant de foncer dans les ruelles à la recherche de cette étrange boutique, suscitant l'attention des Supérieurs.

Bien trop vite, tes yeux s'arrêtent sur une pancarte indiquant « Atelier Fleming, des réparateurs et facétieux façonneurs ». Peu bavard, comme à ton habitude, tu remarques cependant que devant la bâtisse, se trouvent déjà trois personnes. Tu ne loupes pas les présentations et essaies de retenir les noms. Tu comprends alors rapidement que vous n'êtes pas les seuls en quête de réponses concernant l'Yselien modifié.

Ainsi, les quatre personnes entrent dans un atelier qui ne paye pas de mine ; toi en dernier, jetant une œillade prudente aux extérieurs, remarquant la silhouette d'un homme à même le sol. L'ambiance des lieux ressemble aux livres que tu lis, tu ne peux t'empêcher d'apprécier le décor malgré ta mission, malgré un voyant rouge qui clignote dans un coin de ta tête. Car les vieilles choses qui racontent des histoires, tu en raffoles. Quelques voix s'élèvent, ton attention est happée par le regard du vendeur qui alterne entre une femme et toi.

Tes oreilles sont attentives.

« Vos ouvriers travaillent encore à cette heure-ci ? Quelles sont leurs tâches habituelles ? Soyez précis. »

Car malgré le sourire commercial de cet homme et le ton prudent qu'il prend, tu peux sentir que quelque chose ne colle pas. Essaie-t-il d'attirer une quelconque sympathie pour tromper le monde et s'en sortir facilement ? Pour esquiver quelques questions désagréables ou intrusives ? Bonnes questions.

Tu jettes un œil à Galweg, fronçant les sourcils alors que tu remarques qu'il semble comme ... mal à l'aise.

Les pensées s’envolent avec le vent, il est là, dans ses rêveries qui vont et viennent sans réel impact sur son trajet. Si ce ne sont les frissons qui le parcours quand il ressent malgré lui le regard de Soren se tourner vers lui. L’entendre parler de son voyage vers ce Royaume était une véritable aubaine pour le jeune éthéré, voyager seul était une forme d’indépendance, mais il s’était bien trop habitué à la compagnie de son maître pour ne pas se réjouir d’un voyage accompagné.

Et puis, voyager avec Soren était un de ses rêves de gosse, en un sens. Il aurait pu sourire d’avance, à cette pensée d’un Soren satisfait de ce qu’est venu le petit Galweg qui le suivait comme un petit chiot.

Mais c’est la première fois qu’il compte remplir une mission de cette envergure. Sera-t-il à la hauteur pour aider Soren ? A défaut de pouvoir lui apporter une aide utile, il ne doit pas être un boulet.

Il doit faire au moins ça.

Alors qu’il place ses jambes du même côté de la monture, les grandes mains de Soren à sa taille pour amortir sa descente. Galweg a soudainement senti ses joues se réchauffer un peu au contact de ses mains. Il lui faudra feindre caresser l’encolure de sa monture un instant pour s’en remettre, rien qu’un peu.

“C’est ici…?” demande-t-il finalement à son camarade en survolant le nom de la boutique sur la pancarte. C’est ici, oui. Mais ils ne sont à priori pas les seuls à s’être arrêté à cette échoppe. Alors qu’il jete un dernier regard à Soren pour savoir ce qu’il fait, il attache fermement les rennes des montures en silence en remettant de l’ordre sur les indications qui leur ont été donnés sur la mission.

“Dis Soren… Comment est-ce que tu le s-” Sa voix s’évanouit doucement, le capitaine avait déjà prit la poudre d’escampette et la porte de la boutique claque derrière eux.

Un soupir alors qu’il fait un énième noeud sur les rennes. Sans doute était-il temps de le rejoindre sans faire un bruit.

Mais au moment où il entrouvre la porte grinçante, son coeur fait un bond. Un frisson parcours son échine, elle active sa colonne vertébrale et lui hérisse les poils. Il n’y a pas de toute possible. Des mages profanes sont au moins passés par là. Tandis que Soren et le petit groupe qu’ils ont vu à l’entrée sont en train de discuter. Il déambule dans les environs d’un pas lent.

Si de la magie profane était utilisée ici, il devait dans un premier temps la localiser et l’identifier.

Finalement, si le pire est à venir, peut-être ne sera-t-il pas si inutile que cela pour Soren.
C'était à craindre et non à espérer.

PS: j'ai mis l'action principale de Galweg en gras au besoin, il va se concentrer sur les traces de la magie profane pipou

––––––––––––– Feat. La belle équipe.

☽ L'Yselien fou ☾

when a dream is just a dream

La chasseresse ne ressent qu’un profond désespoir remonter le long de son échine à chaque pas qu’elle pose sur le sol. Son regard bicolore semble se ternir un peu plus à mesure qu’elle balaie le paysage désolant de ce petit coin d’Ascylen. Elle n’éprouvait habituellement aucun sentiment particulier vers ce coin du monde, seulement plus elle s’approchait de sa destination et plus il lui paraissait familier ; le genre que l’on essaie d’oublier et de laisser derrière soi. L’endroit aurait dû lui faire penser à la merveille technologique qu’est la capitale suprême, mais Novæ ne voyait qu’une copie des pauvres rues de son enfance.

C’est dans une humeur plus ou moins maussade qu’elle rejoint le vampire ayant fait appel à ses services – elle lui devait bien ça, pour toutes les fois où il l’écoutait se plaindre sur sa nature et toute l’aide qu’il s’efforçait de lui apporter. Elle se garde de faire le moindre commentaire et acquiesce simplement pour saluer la petite troupe qui se rassemble devant la porte de l’atelier. Pourquoi il y a tant de gens pour une petite enquête la dépasse totalement, mais elle hausse les épaules à cette pensée ; ça ne fera qu’avancer les choses plus vite.

Suivant en silence le seigneur vampire à l’intérieur, elle se contente d’écouter ce que les autres ont à dire pendant qu’elle s’occupe à observer les environs – mais, surtout, les visages de ses nouveaux alliés du jour. Ce n’est pas dans ses habitudes que de recevoir de l’aide pour une mission, ça n’était vraiment que pour son bienfaiteur qu’elle a accepté. Son coup d’œil en revanche lui apprend tout ce dont elle a besoin de savoir sur la situation actuelle et un sourire se dessine sur ses lippes maquillées d’une sombre teinte. Elle réalise bien vite qu’elle n’est pas la seule à ressentir quelque chose d’étrange au sein de l’atelier et, si ses sens peuvent lui faire des défauts, ça ne peut pas être le cas lorsqu’ils sont plusieurs à réagir à quelque chose, au même moment, au même endroit.

« Navrée de mettre les pieds dans le plat, mais quelqu’un doit bien soulever la question, » souffle-t-elle à l’attention de son petit groupe. Elle s’avance un peu plus et pose une main ferme sur le comptoir, penchée au-dessus, son visage affichant la menace qu’elle représente mais uniquement tourné vers le pauvre hère devant elle. « Nous pouvons tous sentir que quelque chose d’étrange se cache ici, alors ne pensez pas essayer de nous cacher quoi que ce soit. Nous trouverons de quoi il en retourne, quitte à se débarrasser de tout ce qui se trouve ici. » Elle appuie volontairement sur le mot « tout » pour lui faire comprendre qu’il fait, à ses yeux, parti des meubles et qu’elle n’hésitera pas à le balancer par la fenêtre au même titre que les babioles posées sur les étagères.

echoes of my wounded past –––––––––––––

L'YSELIEN FOUAttention c'est compliqué

Le commerçant continue de vous regarder avec un grand sourire. Il semble comme… altéré, dans sa façon de parler. Et de plus en plus, à mesure que la conversation se prolonge, vous avez le sentiment que quelque chose cloche avec lui.

« Cet atelier est un vrai cabinet de curiosité, noble invité. » Dit-il dans un premier temps, le regard vers le seigneur vampire. « Nous pouvons tout façonner. Tout réparer. Il suffit simplement d’en faire la demande. »

Il vous regarde dans les yeux, sans cligner. Bien que vous ne vous sentiez aucunement menacé par lui, et sûrement que n’importe lequel d’entre vous pourrait facilement le broyer en deux, vous ne le sentez pas. Il convoque de la méfiance.

Beryl s’occupe alors d’observer la boutique sous ses coutures les plus originales. Hélas, à l’exception de quelques objets vraisemblablement inintéressants soulevés récemment, rien ne semble indiquer l’existence d’une pièce cachée. Vous remarquez néanmoins que les objets paraissant les ‘ moins ‘ poussiéreux semblent être des genres de prothèses. Exactement celles qu’un automate pourrait vouloir utiliser, par exemple.

« Nos ouvriers travaillent tout le temps, messire. » D’un geste cru et sans transition, il tourna la tête vers Soren. « Lorsque les premiers partent dormir, les autres se réveillent. Vous entendrez toujours du raffut derrière cette porte. Ha-ha. » Des ouvriers ? Constamment ici ? C’est impossible, vous le savez. Et contraire à la loi, sûrement.

Il soutient votre regard, Soren. Tout du moins jusqu’à ce que vous détourniez le vôtre vers Galweg.

Qui d’ailleurs apportera bien vite un début de réponse quant à l’origine de cette étrange atmosphère. Si vous aviez déjà flairé la magie occulte, vous semblez de plus en plus certain de reconnaître l’identité de cette dernière, apprenti magistère. Vous ressentez l’Ephram. Cette inquiétante magie profane des abominations et de ceux n’ayant aucun respect envers la dignité du corps.
Mais pourquoi diable convoquerait-on l’Ephram dans un atelier de façonneurs ?

Le vendeur, qui observait Galweg avec le même sourire contrit, ne sursaute pas lorsque la main féroce de Novae s’écrase sur son comptoir. Plutôt, il tourne lentement la tête vers elle, et l’observe là encore directement dans les yeux.

« Enfin, noble Dame, pourquoi vouloir saccager notre bel atelier ? N’est-il pas à votre goût ? » Il penche la tête, comme pour essayer de comprendre. « Laissez moi vous rappeler qu’en vertu du sixième décret de la guilde des artisans du royaume d’Ascylen, le vandalisme est sévèrement proscrit et quiconque s’y essaye s’expose à une sanction carcérale. »

Hm. Voilà qui ne vous avance pas beaucoup. De la magie profane est à l’œuvre, et le commerçant semble étrangement à l’aise à l’idée de parler avec des individus aussi originaux et prestigieux que vous. Sûrement qu’un simple tenancier aurait perdu ses moyens et aurait céder à la première intimidation, et pourtant, lui vous tient tête. Non pas par agressivité, simplement comme s’il ne sentait pas le risque ?

Pour les quelques-uns encore placés près de la porte, vous voyez une silhouette passer sur le trottoir. Une silhouette simple, encapuchonnée, qui ne fait que passer le long de la devanture et poursuit son chemin dans l’indifférence. [Opportunité : Jet de dé possible en perception]

Enfin, le commerçant reprend la parole.

« Si vous voulez, vous pouvez visiter l’atelier. » Dit-il avec toute la simplicité du monde. « Vous devez toutefois payer le passage. Puisque vous êtes de prestigieux invités, que diriez-vous d’un prix d’ami ! Deux cents sanctimes par visiteurs ? » Votre sang ne fait qu’un tour. Combien ?! Essaie-t-il de vous extorquer ?!

Vous observez la porte, qui semble être le point de passage vers la suite de votre enquête. Vous remarquez alors qu’elle ne dispose pas de poignée. Le commerçant serait donc le seul à pouvoir l’ouvrir ? Rien ne vous empêcherait d’y mettre un coup d’épaule, mais ne risqueriez-vous pas d’alerter tout le monde ? Vous pourriez bien menacer le commerçant, mais serait-il seulement réceptif ?

« Si vous n’avez pas d’argent, vous pouvez offrir quelque chose de valeur en échange. Les camelotes des uns sont les trésors des autres. Nous n’accepterons toutefois qu’un objet d’une certaine valeur. Une arme, un bijou, votre bras peut-être. Je plaisante pour le bras, bien sûr, haha. »

Il y a toujours au moins deux réponses à un problème. Faut-il encore réussir à naviguer dans ce brouillard épais.

HRP

Round 2, désolé pour le retard on attendait le poti Kierra qui normalement devrait être là pour le round 3.

PHASE D’EXPLORATION
Nombre d’indices débloqués : 1/5

Vous êtes encore en phase de découverte. Vous pouvez vous consulter pour établir une stratégie, tenter de vous focaliser sur un détail en précis, y aller au bluff ou tout simplement payer 200 sanctimes par tête afin d’obtenir le droit de rejoindre l’atelier.

Comme d’habitude, l’ordre de passage n’est encore pas défini puisqu’on en est encore au tout début. Pensez simplement à joindre un jet de dé à votre post si vous saisissez l’opportunité présentée dans le topic ( N.B : Les jets d’opportunité ne comptent pas comme votre action principale. )

Quelques secondes suffisent à Galweg pour comprendre que quelque chose ne tournait pas rond ici.

Quelques secondes de plus pour se perdre dans la boutique et finalement flairer ce qu'il a apprit depuis des années à reconnaître.

Son regard s'assombri, son expression prend une forme plus sauvage, hostile, haineuse. Soren aura sans doute remarqué ce changement avant que Galweg ne cherche à évacuer cette soudaine colère dans un toc. Il se frotte les mains, lavant son énergie de ces ondes négatives qui l'envahissent, puis cherche un objet au hasard sur l'une des étagères en présentation, le manipulant nerveusement. Il doit garder son sang froid, son maître le lui a toujours dit.

Tant que le moment n'est pas venu, il doit rester imperturbable, aussi complexe cela puisse-t-être.

Finalement il remarque l'attention de son ami, l'inquiétude ferme qui brille dans son regard, il s'efforce à lui sourire.

"Visiter l'atelier ? J'adorerai !" lui dit-il en lui faisant signe de le rejoindre. "Regarde ça, ça ne te rappelle rien ?" L'objet en lui-même n'a aucune réelle valeur sentimentale, ni rien à voir avec eux, mais il lui fallait un prétexte pour lui parler, il espère que cela sera au moins assez discret.

En gardant le regard sur l'objet qu'il fait tourner dans ses mains comme s'il lui montrait des détails précis, il baisse sa voix sur le ton de la confidence.

"Ephram." Un coup d'oeil vers Soren lourd de sens. Il l'a ressenti le long de son échine. Son ami en sait beaucoup sur son passé, sur les mages responsables de sa condition, il reporte l'attention sur l'objet. "Il y en a partout ici. Mais la question est de savoir de qui elle provient." Et pour quel usage. Manipulation ? Extraction ? Galweg suppose que l'Atelier pourrait leur donner des informations sur les mages, ou les victimes.

Quelque chose lui dit que ce n'est pas l'homme devant eux, sinon il l'aurait senti, mais il valait mieux être prudent. Si le ou les mages sont dans les parages, cela pourrait être mauvais pour eux. Très mauvais. Puis il reprend plus haut.

"Tu penses qu'ils en ont d'autres comme ça dans l'atelier ?"

L'Yselien fouDébut juin 1052.

Le bonhomme prend le temps de répondre à chacune des questions, mais son attitude te semble pour le moins étrange. Tu n'as pas pour habitude d'analyser, tu fonces dans le tas avant de faire quoi que ce soit d'autre, mais tu ne peux pas. Pas alors qu'il y a d'autres personnes impliquées, et tu penses surtout à Galweg qui est dans les parages.

Remarquant son trouble, tu parviens à saisir le sens caché de ses propos. Tu délaisses donc temporairement le bonhomme du comptoir, non sans lui jeter un regard lourd de sens, car tu n'en as pas terminé avec lui. Tu rejoins Galweg en une seconde, alors que l'Ephram est mentionné. Ton visage se ferme plus qu'à l'accoutumée, tandis que ton regard se porte naturellement vers l'extérieur de la boutique, remarquant une silhouette passer. Tu fronces les sourcils. N'est-ce pas le type aperçu allongé sur le sol juste avant que vous ne rentriez ?

Tu laisses ton regard se poser partout autour de toi. Tes poils se dressent, ne répondant pas à la question de ton ami d'enfance. Tu n'as pas besoin de lui dire quoi que ce soit, il a du sentir tout ton corps se tendre. Tu sais quand la situation ressemble à un champ de bataille mortellement piégé, ton expérience ne te fait jamais défaut.

Le ton que tu emploies est plus dur envers le gars du comptoir. Assez joué comme ça.

« Je n'ai pas pour habitude de me répéter. J'attends la description précise des tâches effectuées par vos "ouvriers". Par ailleurs, marrant que vous mentionniez la loi quand vous-même l'enfreignez. Vous n'êtes pas en position de négocier quoi que ce soit quand l'Ephram peut être ressentie partout ici. »

Tu jettes un oeil aux autres personnes présentes, et renifles discrètement l'air afin d'essayer d'y sentir une odeur particulière. Ta condition d'éthéré peut parfois être utile dans ce genre de situation, autant essayer de flairer une piste avant de perdre complètement patience.

Le membre 'Soren Magni' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Lancer de dé' : 43